depositphotos QUEEN ELIZABETH & ROYAL FAMLY, BUCKINGHAM PALACE, LONDRES, ROYAUME-UNI - 13 JUIN : La famille royale apparaît sur le balcon du palais de Buckingham lors de la cérémonie Trooping the Colour, la première apparition du prince Georges sur le balcon, le 13 juin 2015 à Londres, Angleterre, Royaume-Uni
Depuis le décès de la reine Elizabeth II, la famille royale britannique a traversé des moments de deuil marquants, notamment avec l'annonce récente du diagnostic de cancer du roi Charles III, successeur d'Elizabeth II. Par ailleurs, l'hospitalisation de Kate, l'épouse du prince William, a également retenu l'attention des Britanniques.
« Je dois être vue pour être crue » : cette maxime, souvent attribuée à Elizabeth II, souligne l'importance du «soft power» exercé par la famille royale. Bien qu'elle soit traditionnellement à l'écart du débat politique, sa participation active à la vie publique, à travers des présences remarquées lors d'événements, d'inaugurations, son soutien à des œuvres de charité, et des parrainages d'associations, est indéniable.
Fonctions constitutionnelles et réponses aux défis
Suite à l'annonce de sa maladie, Buckingham Palace a affirmé que le roi Charles continuerait de gérer les affaires d'État et les tâches administratives sans changement, recevant quotidiennement la « boîte rouge» lui informant des affaires nationales. Ses rencontres hebdomadaires avec le Premier ministre sont maintenues, tout comme ses fonctions constitutionnelles essentielles, telles que la promulgation des lois ou l'ouverture de la session parlementaire avec le traditionnel « discours du trône».
Cependant, ses prochaines tournées diplomatiques au Canada et en Australie semblent compromises, malgré son investissement avéré dans ces missions depuis son accession au trône, visant notamment à renforcer les liens avec l'Europe post-Brexit et à s'illustrer lors de la COP de Dubaï.
Un engagement royal renouvelé face à la maladie
La pandémie de Covid-19 a marqué un tournant dans la communication des maisons royales sur leur santé, soulignant l'utilité de leur notoriété pour sensibiliser le public. L'annonce de la maladie du roi Charles III pourrait étendre cette approche à d'autres pathologies, promouvant ainsi le diagnostic et la prévention.
Cette démarche s'inscrit dans une tradition de personnalités publiques sacrifiant leur intimité pour le bien commun de la nation, notamment dans la lutte contre le cancer et d'autres maladies.
Vers une nouvelle ère de transparence
La communication de Buckingham Palace sur la santé de ses membres marque une rupture avec le passé, où la réticence à partager des informations prévalait. Le rappel des cas de rois et reines atteints de maladies, comme celui de George VI, illustre ce changement de paradigme.
Bien que l'annonce de l'opération de la prostate de Charles III témoigne d'une volonté de transparence, le traitement de l'opération abdominale de Kate Middleton montre que certaines limites subsistent. Ce double langage révèle les complexités de la communication royale, entre volonté d'ouverture et nécessité de préserver une part de mystère.
Auteur Mayeul BERETTA
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