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Et si un président handicapé américain remplaçait Trump ?

 


En 2025, Donald Trump est  écarté du pouvoir...
Et là, surprise : l'Amérique choisit pour le remplacer... un président en situation de handicap.

Pas un super-héros Marvel ou un politicien sorti d'une série Netflix : un vrai président, en fauteuil roulant, malvoyant ou ayant une maladie rare, avec ses compétences et ses défis réels.


Un président handicapé : réalité ou utopie ?

Probabilités actuelles :

  • Sur plus de 45 présidents américains, seulement un (Franklin D. Roosevelt) a été lourdement handicapé (paralysie due à la polio), et il l’a caché au public.

  • Aujourd'hui, avec l’évolution de la perception du handicap et le militantisme, les chances qu'une personne handicapée arrive à la présidence augmentent lentement, mais restent faibles : on peut estimer environ moins de 2 % pour 2028 (soyons optimistes).

Pourquoi ?

  • Le système électoral favorise les candidats perçus comme « forts » physiquement et mentalement.

  • La société américaine associe encore trop souvent handicap à « faiblesse » plutôt qu'à « différence » ou « résilience ».

  • La surmédiatisation des campagnes rend chaque détail physique sujet à moquerie ou à manipulation politique.

Ce serait historique, mais hautement improbable... pour l’instant.


Premier mandat imaginaire : Président Taylor J. Brooks

(Né en 1980, vétéran de guerre, paraplégique depuis 2010, sénateur du Wisconsin).

Déroulé de son mandat :

Jour 1 :
Discours d’investiture sous la neige, en fauteuil électrique blindé dernier cri. Twitter explose : "Le président est plus mobile que Biden !" plaisante un commentateur.

Jour 7 :
La réforme sur l’accessibilité des transports devient la priorité nationale. Wall Street s'effondre légèrement après la rumeur que tous les gratte-ciels devront ajouter 5 ascenseurs supplémentaires.

Jour 90 :
Un sommet international sur les droits des personnes handicapées est organisé à Washington. Le président Brooks déclare :

"Ce n’est pas notre fauteuil qui définit notre leadership, mais la trajectoire que nous traçons."

Les sondages bondissent de 8 points. Oprah pleure.

Année 2 :
Opposants politiques commencent à critiquer : "Peut-il vraiment appuyer sur le bouton nucléaire... rapidement ?"
Le président répond en direct sur CNN en actionnant le bouton de son fauteuil pour envoyer un missile simulé (sur Minecraft).

Année 3 :
Projet de loi sur la santé mentale adopté : prise en charge totale des soins psychologiques pour les anciens combattants, autistes et personnes atteintes de troubles chroniques.
Le Congrès républicain grogne : "Mais qui va payer tout ça ?"
Réponse du président : "Peut-être vous, avec vos subventions aux compagnies pétrolières ?"

Année 4 :
Campagne pour un second mandat : "Brooks 2028 : En avant, toujours !"
Son slogan officiel devient viral, surtout après qu'il ait couru une "marathon-fauteuil" de 26 miles en streaming.


Les problématiques spécifiques de son mandat :

  • Capacité physique : campagne permanente contre les préjugés sur « l’incapacité » à commander en situation d’urgence.

  • Symbolisme : risque de sursymbolisation de son handicap au détriment des vraies discussions politiques.

  • Opposition médiatique : attaques sournoises sur "l’image d'un président affaibli" alimentées par certaines chaînes conservatrices.

  • Gouvernance : nécessité de s'entourer de conseillers solides pour contrer les accusations de « fragilité politique ».

  • Politique internationale : devra démontrer que l’Amérique n’est pas "affaiblie" sur la scène mondiale par un dirigeant différent physiquement.

Mais aussi de grandes opportunités :

 

  • Transformation de l'image de l'Amérique en championne des droits humains.

  • Réforme accélérée de la santé, des transports et de l'éducation inclusive.

  • Mobilisation massive des jeunes et des minorités autour de la question du handicap comme axe de justice sociale.

 

Si l’Amérique veut redevenir "great again", elle pourrait justement commencer par élargir sa vision de qui peut être un "grand président".
Pas besoin d’être debout pour se tenir droit.
Et franchement, en comparaison avec Trump... un fauteuil roulant pourrait apporter plus de stabilité que quatre ans de tweets incontrôlés.

Auteur 

Mayeul BERETTA

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