Le 29 avril 2025, Cyril Hanouna a mis fin aux spéculations concernant sa prétendue candidature à l'élection présidentielle de 2027. L'animateur a révélé sur Europe 1 qu'il s'agissait d'un "prank", une plaisanterie destinée à observer les réactions médiatiques et politiques. Il a affirmé : "Je ne me présenterai pas en 2027, ni en 2032, ni en 2037, ni en 2042" .
Un programme fictif aux accents populistes
Avant cette révélation, des médias avaient relayé un programme politique attribué à Hanouna, mêlant propositions sociales et sécuritaires :
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Augmentation du SMIC à 2 300 euros
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Suppression de 30 % des députés
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Organisation de référendums électroniques mensuels
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Création d'une prison de haute sécurité pour les criminels les plus dangereux
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Réduction drastique de l'immigration
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Suppression de l'excuse de minorité pour les mineurs délinquants
Ces propositions, bien que fictives, ont suscité des réactions vives, certains y voyant une banalisation de discours extrêmes .
Une influence médiatique controversée
Cyril Hanouna n'est pas étranger aux controverses. Son émission "Touche pas à mon poste" (TPMP) a été sanctionnée à plusieurs reprises par l'Arcom pour des manquements à l'éthique journalistique, totalisant 7,6 millions d'euros d'amendes . En 2024, il a animé "On marche sur la tête" sur Europe 1, émission critiquée pour sa surreprésentation de figures politiques de droite et d'extrême droite, et mise en demeure par l'Arcom pour non-respect du pluralisme.
Une mise en lumière des tensions démocratiques
Ce canular met en évidence les tensions actuelles autour de la liberté d'expression et du débat démocratique en France. La fermeture de C8 et les sanctions contre Europe 1 soulignent les préoccupations concernant la concentration des médias et l'influence de certains acteurs sur le paysage médiatique .
Auteur
Mayeul BERETTA
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