La réforme de l’Union douanière, prévue pour 2028, marque une transformation radicale du cadre douanier européen. Dans un contexte d’explosion du commerce électronique, de tensions géopolitiques et d’exigences environnementales croissantes, l’Union européenne mise sur la numérisation, la centralisation des données et la responsabilisation des plateformes pour moderniser ses échanges.
1. Une réforme ambitieuse pour une union douanière modernisée
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Présentation générale de la réforme
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Objectifs clés : simplification, sécurité, adaptation au XXIe siècle
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Les piliers principaux :
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Création d'une Autorité douanière européenne
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Numérisation des procédures grâce à l'IA
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Statut Trust and Check pour les opérateurs fiables
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2. Le commerce électronique dans le viseur
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Fin de la franchise de 150 € : lutte contre la sous-évaluation
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Responsabilisation des plateformes : Amazon, Temu, Shein devront se conformer aux normes et payer les droits
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Simplification tarifaire : réduction à 4 catégories pour les petits colis
3. Un calendrier progressif jusqu’en 2038
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2028 : première phase pour le e-commerce
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2032 : élargissement aux importateurs volontaires
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2035 : évaluation d'une généralisation
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2038 : objectif de mise en œuvre complète
4. Accessibilité et enjeux sociaux : les impacts à surveiller
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Produits spécialisés (handicap, médical) : risque de hausse des prix, nécessité d’exonérations ciblées
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Plateformes responsables : opportunité de meilleure qualité mais risque de réduction de l’offre
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Numérisation douanière : outil potentiellement inclusif mais vigilance sur l’accessibilité numérique
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PME et structures sociales : besoin d’accompagnement, notamment pour les entreprises adaptées et les ESAT
5. Réactions et perspectives
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Soutien global du monde économique
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Inquiétudes persistantes : adaptation des PME, accessibilité des outils
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Le rôle du Parlement européen : volonté d’accélération de certaines mesures
Auteur
Mayeul BERETTA
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