Du 9 au 11 juillet 2025, cinq présidents africains (Sénégal, Mauritanie, Libéria, Gabon, Guinée‑Bissau) sont reçus à la Maison Blanche dans un format restreint par Donald Trump, axant la discussion sur le commerce, la sécurité, les minéraux stratégiques et la lutte contre le crime organisé. Cette initiative est perçue comme une riposte ciblée aux enjeux migratoires (interdiction américaine pour plusieurs pays africains) et à l’influence croissante de la Chine et la Russie sur le continent.
Ce que la presse généraliste en dit
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APAnews souligne la dimension économique et sécuritaire, et le contraste entre l’ouverture commerciale et les menaces de restrictions migratoires.
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Agence Ecofin confirme la portée inédite du sommet restreint.
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AllAfrica insiste sur les enjeux géopolitiques (drogue, sécurité, souveraineté) et la nécessité d’un discours panafricain uni .
L’absence remarquée de la question du handicap
1. Peu ou pas de couverture par la presse handicap
Une recherche ciblée (blogs, ONG spécialisées, revues sur le handicap) ne révèle aucune mention de ce mini‑sommet sous l’angle de l’accessibilité, de l’emploi des personnes en situation de handicap ou de l’inclusion. On constate donc un vide médiatique préoccupant : ces enjeux sont totalement absents du récit, alors qu’il s’agissait d’un rendez‑vous diplomatique bilatéral majeur.
2. Pourquoi c’est un problème
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Accessibilité de l’événement : aucune information sur l’accueil des délégations (informations en formats adaptés, interprètes LSF/ASL, accès PMR…)
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Cotisation à l’emploi inclusif : alors qu’il s’agit de coopération économique, on espérait des engagements sur l’emploi des personnes handicapées dans les projets américains en Afrique (ZLECAf, AGOA, investissements…).
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Sécurité inclusive : les discussions sur sécurité régionale ignorent totalement les perspectives des personnes handicapées, souvent particulièrement vulnérables en situation de crise, notamment dans les zones côtières et de transit.
Le mini‑sommet de Washington constitue une étape clé dans le rééquilibrage des relations États-Unis — Afrique, avec des enjeux géopolitiques, sécuritaires et économiques forts . Pourtant, la dimension handicap reste invisibilisée, signe d’une myopie collective persistante dans le traitement de l’international et du développement.
En comblant cette lacune, on réaffirme un principe fondamental : la coopération durable ne peut se construire sans l’inclusion véritable de toutes et tous, y compris des personnes en situation de handicap.
Auteur
Mayeul BERETTA
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